Publié le 03/12/2020

Patrick GUAGLIARDI, 1er vice-président du District des Landes de football, exerce aussi la fonction de délégué officiel LFP (Ligue de Football Professionnel) depuis de nombreuses années. Pendant cette période difficile que nous vivons, il fait partie des acteurs du football landais en activité. Il revient pour nous sur son rôle, la situation actuelle et les contraintes auxquelles il doit faire face. Rencontre.

Bonjour Patrick, pour commencer, comment allez-vous ?

Patrick GUAGLIARDI: « Bonjour, je vais très bien, je vous remercie. »

Quel est votre rôle de délégué officiel LFP (Ligue de Football Professionnel)?

Patrick GUAGLIARDI: « Représentant la Ligue de Football Professionnel, le délégué est responsable de la bonne organisation des rencontres et de l’application du Règlement des Compétitions et à ce titre, il est accrédité par la Ligue de Football Professionnel pour accéder au stade et à toutes ses zones d’organisation. »

Pouvez-vous nous raconter votre quotidien avant et pendant les matches ? Quel protocole est mis en place ?

Patrick GUAGLIARDI: « En principe, j’arrive dans la ville de la rencontre la veille du match. Le délégué est présent au stade afin d’y mener notamment une réunion préparatoire à l’organisation du match avec le Directeur Sûreté et Sécurité du club visité, au moins quatre heures avant le coup d’envoi en Ligue 1 Uber Eats et trois heures en Ligue 2 BKT, voire exceptionnellement le matin du match, à la demande de la Commission des Compétitions.

Lorsque le match est télévisé, le délégué organise une réunion de 2 heures avant le coup d’envoi avec les médias accrédités, assistés du média manager, afin de leur rappeler les obligations de la charte audiovisuelle.

La feuille de match informatisée est établie par les délégués de la Ligue de Football Professionnel.

Pendant la rencontre, mon collègue est présent sur le banc de touche des officiels (4°arbitre, commissaire du club visité).

Dès le début de la rencontre, je rejoins mon emplacement réservé en tribune. Je dois m’assurer de visu et par l’écoute, ou à l’appui de photos prises, de tout débordement dans le stade (banderoles hostiles, chants à caractères racistes et /ou homophobes. »

Quelles sont les contraintes liées au contexte actuel auxquelles vous devez faire face ?

Patrick GUAGLIARDI: « En cette période sanitaire dégradée, et comme toute personne autorisée à accéder à la zone vestiaires, j’ai obligation de me faire tester Covid 19 avant chaque rencontre.

De plus, les médecins des deux équipes (joueurs + dirigeants) ainsi que les arbitres du match sont tenus de m’envoyer, au plus tard 5h avant le début du match , leurs attestations négatives aux tests PCR.

Le responsable COVID du club visité est aussi tenu de s’assurer des attestations de toute autre personne accédant à la zone vestiaire (commissaires du club, journalistes, personnels de sécurité etc…) »

Comment vivez-vous la situation sans spectateurs ?

Patrick GUAGLIARDI: « Il est très difficile de s’habituer à cette situation. J’ai l’impression d’assister à une séance d’entrainement un soir de semaine. L’enceinte du stade parait triste, sans ferveur et liesse apportées par les supporters. »

Comment les acteurs du terrain ressentent ce manque de supporters ?

Patrick GUAGLIARDI: « Je pense, que comme tout acteur du football, il leur est difficile de pratiquer notre sport sans supporters, sans « pression positive ou négative Â», où tout s’entend sur le terrain. »

Enfin, avez-vous un petit message à faire passer au football landais ? 

Patrick GUAGLIARDI: « Dans cette période difficile et compliquée que nous traversons, soyez assurés que le Président du District des Landes, le Conseil d’Administration , les salariés et les membres des commissions sont et resteront aux côtés de tous les clubs. Nous sortirons plus forts de cette pandémie. »