
Loreto GUAGLIARDI: « Ne rien laisser passer »
Publié le 08/03/2025
Ces dernières semaines, l’image du football a de nouveau été ternie par des incidents relevés à tous les niveaux et qui impliquent des acteurs majeurs de notre discipline, arbitres, dirigeants et éducateurs. Au moment où le Préfet de Région est saisie d’une demande du football régional pour la tenue des Assises du Sport et de la Citoyenneté, le président Loreto GUAGLIARDI, a bien voulu balayer cette actualité avec nous.
Président, ces dernières semaines des incidents survenus sur nos terrains de football ont marqué jusqu’à vos plus proches collaborateurs ; Quel est votre sentiment à ce sujet ?
Loreto GUAGLIARDI: Toutes les images qui salissent notre sport, quelles qu’elles soient, doivent être condamnées. Il n’y a aucune excuse à rechercher et nos commissions disciplinaires ne doivent rien laisser passer. Je constate avec beaucoup de satisfaction que des sanctions sévères, mais justes, ont été prises ces derniers jours. D’autres devraient suivre pour écarter sans faiblesse celles et ceux qui n’ont pas leur place au sein de notre discipline sportive porteuse de valeurs sur lesquelles il est impossible de transiger. J’ai apporté mon soutien sans faille à mes deux collaborateurs victimes de menaces et comportements violents. Comme tous les élus qui m’entourent, j’ai une grande confiance en leur capacité à conduire notre football départemental avec compétence et dévouement au seul service de nos 13 000 licenciés.
A l’initiative du Président régional, François GRENET, vous êtes co-signataire d’un courrier adressé au Préfet de Région pour solliciter la tenue d’un grand rendez-vous Sport et Citoyenneté ; Quel est l’objectif poursuivi ?
LG: François GRENET a pris l’initiative de s’adresser au Préfet de Région pour proposer une grande concertation régionale avec l’organisation des Assises du Sport et de la Citoyenneté en Nouvelle-Aquitaine, réunissant l’ensemble des parties prenantes : institutions sportives, collectivités territoriales, services de l’État, représentants du monde judiciaire et acteurs associatifs. Je souscris naturellement à cette initiative qui pourrait déboucher sur des propositions concrètes multi-sports, le football n’étant pas la seule discipline sportive à connaître ces phénomènes de violence sur et autour des terrains. Il est logique aussi que le football, première discipline sportive, soit à la pointe de cet engagement pour un sport apaisé, assaini et sans violence.
Rencontrez-vous les mêmes problématiques dans les compétitions départementales ?
LG: Fort heureusement, nous n’avons pas connu de tels faits dans nos compétitions ces dernières années. Pour autant, notre vigilance est extrême car tout peut aller très vite dans une rencontre de football, plus particulièrement chez les plus jeunes où il n’y a pas forcément d’arbitres et où la présence des parents se fait de plus en plus pressante. Nos instances disciplinaires passent pour être parmi les plus sévères de Nouvelle-Aquitaine, mais aussi parmi les plus justes. Elles savent pouvoir compter sur le soutien plein et entier des élus et de leur Président.
Les grandes finales départementales s’annoncent dans les semaines à venir ; Avez-vous pris des dispositions particulières dans leur organisation ?
LG: Depuis plusieurs semaines, nos équipes travaillent à l’organisation de ces finales départementales qui drainent chaque saison un public de plus en plus nombreux. Nous sommes en relation constante avec les collectivités locales qui nous apportent une aide précieuse dans ces rendez-vous que l’on souhaite les plus festifs possibles dans un environnement sécurisé et apaisé. Le Conseil d’Administration validera prochainement les dates et lieux de ces finales de fin de saison qui ont déjà fait l’objet de multiples réunions préparatoires. Je tiens à remercier toutes nos équipes qui s’investissent dans ces organisations qui nécessitent la plus grande approche professionnelle.
(à suivre)